Monday, July 26, 2010

Baise Moi

Baise Moi (Virginie Despentes, 2000, France)



Deux filles se rencontrent et commencent une tournée destructrice de sexe et de violence.

Depuis plusieurs années déjà le cinéma de partout dans le monde ne cesse d'évoluer. Le cinéma français en particulier connait une sorte de mouvement nommé "New French Extremity" où, en gros, les films essaient par tel ou tel moyen de casser les normes, généralement à travers du sexe explicite et non-simulé et/ou de la violence extrême. Baise Moi allie les deux, mais il le fait à un tel point qu'on se poserait des questions...

Est-ce du porno ? Est-ce du cinéma ? Quelle est la différence entre les deux sachant que de plus en plus de films franchissent la ligne entre les deux genres ?
Une chose est sure, Baise Moi c'est du porno, et même du mauvais porno. Ce n'est pas en ayant une histoire un peu tirée par les cheveux, horriblement exécutée, qui n'a pas pour but "d'exciter" et totalement ratée qu'on va dire "non c'est un film profond !". À travers ce film, la réalisatrice voulait, parait-il, dénoncer les injustices que subissent les femmes dans la société. Chose qu'on ne comprend vraiment pas à la vue de ce film.

Est-ce qu'on est supposé sympathiser avec les deux personnages principaux ? Il n'y a absolument rien qui pourrait nous y pousser, pas seulement à cause de leur histoire totalement insensée, mais également à cause des actrices (qui font ou faisaient du porno) qui sont tout bonnement mauvaises.
Dans le film ce sont deux jeunes femmes, l'une faisant du porno, l'autre de la prostitution, qui font tout ce carnage. Une petite rencontre entre les deux a fait d'elles deux psychopathes qui n'hésitent pas à tirer sur tout ce qui bouge. Le problème c'est qu'on ne nous montre pas les raisons qui pourraient pousser quelqu'un de "normal" à devenir un tel criminel. Même le viol au début du film ne semble pas trop affecter l'une d'elles, alors que sa réaction vis-à-vis de son frère est totalement insensée. D'ailleurs le film regorge de situations de ce genre où les réactions sont soit extrêmement exagérées, soit totalement dépourvues de sens.

Ajoutons à cela le très mauvais jeu des acteurs (une femme "morte" par exemple qui bouge ses yeux, ou encore une homme "mort" qui respire), les dialogues horribles (ce n'est pas en mettant des tonnes de gros mots avec un certain accent "violent" que ça va forcément en faire un film plus "violent"; c'est comme écrire en majuscules sur internet : totalement chiant et inutile) et la musique qui s'étale sur pratiquement la moitié du film, et on comprend très vite pourquoi Baise Moi est un échec monumental.
Même la "violence" qui fait parler d'elle dans ce film est affreuse. Les actes violents ne se passent pratiquement jamais devant la caméra, on voit juste la victime en train de tomber avec plein de sang sur le visage.

C'est bien de vouloir pousser les limites dans le cinéma, sauf qu'il ne faut pas en faire un but mais un moyen.

0/10

Friday, July 23, 2010

Masters of Horror: Imprint

Masters of Horror: Imprint (Takashi Miike, 2006, USA/Japon)



Au 19ème siècle, un américain part au Japon afin de retrouver sa bien-aimée. Il va vite être accueilli par une prostituée qui la connaissait, et elle commence à lui raconter des choses...

Masters of Horror est une sorte de série télévisée un peu spéciale. Chaque épisode (totalement indépendant du reste) est réalisé par un réalisateur qui a de l'expérience dans le domaine de l'horreur. Imprint, de Takashi Miike, est mon premier de cette série, et il ne sera vraisemblablement pas le dernier.

On retrouve ici tout ce qu'on est habitué à voir chez Miike. De l'humour noir, du gore, des sujets tabous, de la torture... le tout est mené d'une façon très délicate. Après Visitor Q, voilà que le thème de l'inceste revient chez Takashi Miike. Un autre sujet qui semble lui tenir à coeur est celui de la violence à l'encontre des femmes. Car même si la violence en général fait partie de ses sujets préférés, celle faite à l'égard des femmes demeure toujours plus... percutante. Il y a également une scène de torture très inspirée de son Ichi the Killer. Décidément, Miike adore les aiguilles !

8/10

Thursday, July 22, 2010

Naboer

Naboer (Pål Sletaune, 2005, Norvège/Danemark/Suède)



John vient d'être quitté par sa petite amie. Elle retourne chez lui pour prendre ses affaires. Juste après il commence à voir des choses bizarres avec ses voisines...

Je ne vais pas dire grand chose ici pour ne rien dévoiler, même si on peut tout comprendre ou presque assez tôt dans le film, qui n'est d'ailleurs pas sans rappeller un certain autre film espagnol très connu que j'éviterai de nommer.

Pratiquement tous les évènements se passent à l'intérieur d'un appartement. Un endroit très fermé qui installe très tôt un sentiment de claustrophobie profond chez le spectateur. On se sent pris par l'histoire depuis le tout début. C'est difficile de comprendre ce qui se passe mais les indices s'accumulent et la vérité devient claire.

C'est un film solide qui va droit au but sans perdre de temps. Un univers sombre qui me fait un peu penser aux mondes cauchemardesques d'Edgar Allan Poe...

8/10

Monday, July 19, 2010

10 Minutes

10 Minutes (Ahmed Imamovic, 2002, )



Rome, 1995, un touriste asiatique trouve une pancarte où il est écrit dessus "Vos photos prêtes en 10 minutes". Il entre dans la boutique afin de profiter de cette nouvelle technologie. Pendant ces dix minutes d'attente, on assiste à ce qui se passe à Sarajevo...

Le touriste en question allume une cigarette (peut-être deux parce qu'une seule cigarette ne tient pas 10 minutes). La vie est belle autour de lui. Le soleil, les jolies italiennes, les fleurs... un contraste total avec ce qu'on va voir ailleurs. Un jeune garçon va remplir deux bidons avec de l'essence, pour les besoins de la famille. En route il rencontre ses amis qui jouent avec un ballon, on découvre son quartier ravagé par la guerre, des soldats en alerte cachés derrière des sacs de sable, et un camion qui distribue du pain qui passe. C'est là que quelque chose d'imprévu se passe (ou peut-être est-ce totalement prévu en fin de compte).

La partie "Sarajevo" est filmée en un seul plan-séquence magnifique. On suit le garçon en temps réel et on finit par assister avec lui à l'horreur de la guerre.
Entre temps, le touriste japonais récupère ses photos avec joie. La vie continue, mais pas pour tout le monde...

Un court-métrage magnifique à ne rater sous aucun prétexte !

9/10

2009: Lost Memories

2009: Lost Memories (Lee Si-Myung, 2002, Corée du Sud)



Dans un monde où l'assassinat de Hirobumi Ito a échoué en 1909, l'histoire du monde entier a changé. Le Japon, allié aux Etats Unis pendant la deuxième guerre mondiale, a gagné la guerre, qui s'est terminée avec le lancement de la bombe atomique sur Berlin. La Corée n'est pas un pays indépendant...

J'avais quelques vagues souvenirs de ce film, mais je ne savais pas à quel point il était merdique. Je me rappelait seulement de quelques unes des scènes d'action et de l'histoire en gros, et ça aurait été mieux de laisser les choses ainsi...

L'histoire en elle-même est assez intéressante. Voir comment un seul évènement pourrait changer le monde est toujours intéressant à voir, mais ça s'arrête là. L'exécution est terrible, l'idée part en couilles très rapidement, la masturbation dramatique atteint des sommets, et les scènes d'action sont d'une médiocrité incroyable.

Ce film est tellement rempli de défauts qu'il n'est plus possible de le suivre sans exploser en rires de temps en temps. La première scène d'action par exemple, hautement décevante, nous donne une idée claire à quoi il faut s'attendre (même si je me suis dit que ça pourrait s'améliorer). On y voit des terroristes qui entrent dans un bâtiment où se tient une sorte d'exposition accompagnée d'une fête. Très vite les personnes présentes vont être prises en tant qu'otages, ou du moins c'est ce que veut la logique. Et qu'est ce qu'on voit ? La police, quand elle débarque, elle le fait directement, sans se soucier des otages potentiels qui peuvent être blessés dans l'échange des coups de feu. Les soldats, des deux côtés (oui car même les "terroristes" ont l'air d'être des soldats très bien entrainés, chose qu'on ne comprend pas jusqu'à la fin du film), adorent se jeter devant les balles tirées par leurs ennemis. C'est presque aussi ridicule que dans 300 de Zack Snyder où les méchants tombent par terre sans raison.

Alors si on comprend qu'après tout ça, l'opération ne visait qu'à voler un seul objet, on se demande quel esprit peut être aussi con pour organiser un "cambriolage" aussi raté et aussi mal conçu.

Un peu plus tard dans le film on a droit à une autre scène d'action encore plus ridicule. Une simple voiture qui fonce tout droit dans une dizaine de personnes armées d'armes à feu automatiques, sans qu'il n'y ait des dégâts graves (autres que sur la carrosserie). Mais le ridicule ne s'arrête pas là, on assiste à des bêtises phénoménales que même un enfant de 9 ans ne commettrait pas (une personne qui s'expose en tenant un pistolet les mains tendues peu importe l'endroit). On a également droit au sommet du ridicule, où plusieurs personnes tirent (toujours avec les armes automatiques) en ligne droite sur deux cibles, juste à quelques mètres droit devant elles, sans les toucher.

Puis on a droit à une investigation extrêmement caricaturale qui, même si c'est dans l'intérêt du film qu'elle se passe ainsi, reste tout de même très loin d'être convaincante, notamment du côté de "l'accusé".
Sans parler de l'homme blessé et tâché de sang qui se ballade tranquillement dans les rues d'une grande ville sans que personne ne l'arrête (alors qu'il est recherché par la police).

Ah et j'ai failli oublier quelque chose d'important : il doit toujours y avoir LA balle qui tue (littéralement) de la part d'un personnage important pour en tuer un autre au bon moment, là où des centaines d'autres balles, en ligne droite, ont échoué même à toucher leur cible. Même dans The Matrix on n'a pas eu la chance d'assister à des scènes pareilles
Ce sont les très nombreux ralentis qui semblent donner des pouvoirs d'esquive surhumains à seulement certains personnages. Tant qu'il y a des violons et de la musique triste, on est sûr que notre personne ne va pas être touchée.

Et les soldats qui courent toujours à leur mort sans raison reviennent tout au long des scènes d'action. En ouvrant une porte où derrière se cache une poignée de résistants, la première chose à faire n'est pas d'y entrer comme une brute sans se soucier de rien. Ceci est normalement l'une des leçons de base que n'importe quel policier apprend au début de sa formation, mais les choses ne se passent pas ainsi dans le monde de 2009: Lost Memories...

Ai-je parlé des nombreuses fois où notre "héros" se met à sauver les vies des autres (seulement ceux qui comptent à ses yeux) sous les rafales des tirs ennemis sans qu'il ne soit touché ? Ou encore du temps qu'il met à se rappeler des choses et à pleurer alors que des centaines de balles sont tirées tout droit dans sa position ? Non ? Alors il vaut mieux que je n'en parle pas je crois.

Bon je m'arrête ici, je pense que c'est suffisant.

1/10

Friday, July 16, 2010

Blood Simple

Blood Simple (Ethan & Joel Coen, 1984, USA)



Un homme riche suspecte que sa femme le trompe avec un autre. Il engage un détective privé qui confirme ses soupçons, mais l'avidité de ce dernier et la jalousie du premier vont compliquer les choses...

Le premier film des frères Coen est une véritable claque impressionnante à laquelle je ne m'y attendais pas du tout. L'histoire est désormais quelque chose de classique dans leurs films, et ça ressemble sur pas mal de points à un autre de leurs films phares, Fargo. Il y a ici ce mélange entre "professionnels" du monde du crime (bon à débattre ici) et des gens tout à fait normaux qui commettent des bêtises. Tout au long du film la situation ne s'arrange pas, bien au contraire, ça commence mal et ça finit par empirer. Et on a aussi droit à une petite touche d'humour très noir qui n'enlève rien au sérieux du film.

J'ai fortement aimé l'atmosphère ultra-lourde et pesante qui s'installe dès le début du film. Il y a très peu d'émotions positives, et même lorsqu'un personnage dit "I love you", c'est totalement dépourvu d'émotion. Le manque de dialogues, la musique, l'histoire en tout et son déroulement en font un film des plus mornes que j'ai eu l'occasion de voir.

Tout au long du film on assiste à des actions et à des réactions totalement inattendues. On veut à tout moment deviner ce qui va se passer, sans succès. Chaque personnage agit en fonction de ce qu'il sait, ce qui est dans la plupart des cas faux et très insuffisant. Les bêtises s'enchaînent donc sans répit. Le manque de communication peut réellement causer des désastres dans certains cas...
Et pourtant malgré toutes ces choses inattendues, le film reste incroyablement bien ficelé.

C'est rare de tomber sur un film aussi rare et aussi bon que Blood Simple. Les frères Coen ont commencé avec un pur chef d'oeuvre qui reste pourtant très peu connu comparé à leurs films plus récents.

9.5/10

Wednesday, July 14, 2010

Clash of the Titans

Clash of the Titans (Louis Leterrier, 2010, USA/UK)



Perseus, fils de Zeus, doit protéger Andromeda du terrible Kraken. Un seul moyen se présente à lui pour mener à bien sa mission : la tête de Medusa.

J'étais assez impatient pour voir ce film, étant un grand fan de l'original sorti en 1981. Même si je ne m'attendais pas à grand chose de la part de ce remake, je me suis dit qu'avec les moyens de nos jours, ça devrait quand même donner quelque chose de respectable (même si je trouve toujours les effets spéciaux de l'original excellents). Alors quand j'ai vu qu'il y a une projection du film en 3D, je me suis tout de suite décidé.

Ma déception fut énorme. D'abord la "3D" est quasiment introuvable tout au long du film. Absolument rien à voir avec Avatar par exemple (où on y trouve également le même acteur au rôle principal), et regarder l'écran sans les lunettes 3D était même plus récompensant. Un autre problème lié à la projection est la présentation du film en français doublé...

Puis ma déception s'est aggrandie en découvrant que l'histoire a été radicalement changée. Je ne suis pas un fervent supporteur des remakes copier/coller sur les originaux, mais en changeant des choses dans un remake, il faut au moins faire en sorte que ça soit pour le mieux. Ce qui n'est pas le cas ici.

Déjà dès le début on nous parle de rébellion. Les Dieux qui se rebellent contre les Titans, puis les Hommes qui se rebellent contre les Dieux. Ainsi, toute l'histoire de Perseus et des Hommes est basée sur une haine profonde envers les Dieux (sans pour autant nous expliquer les raisons). Et dès le début on assiste à un combat entre les Dieux et les Hommes. Des soldats détruisent la Statue de Zeus, ce qui le rend furieux au point de leur envoyer des Gargouilles (pas vraiment sûr qu'il s'agit de gargouilles, surtout que ces créatures sont venues de la mer) sous le commandement de Hades. Et hop, la famille adoptive de Perseus succombe, lui donnant ainsi une certaine raison pour détester les Dieux.

Perseus déteste de plus en plus les Dieux, et "ne veut pas leur ressembler". Les Hommes les détestent aussi, et en apprenant que Perseus et le fils d'un Dieu, on peut facilement imaginer leur réaction...
Ce qui ne l'empêche pas de sortir de prison et de convaincre le Roi d'Argos qu'il est capable de tuer le Kraken... lui, le simple pêcheur qui n'a jamais utilisé d'épée et qui rejette son origine "divine". Ce qui ne l'empêche pas plus tard non plus d'apprendre d'un seul coup à manier l'épée mieux qu'un capitaine qui l'accompagne dans sa journée...

La petite bande est donc prête à commencer son voyage, mais sans l'aide de la chouette mécanique Bubo qu'on voit juste pendant quelques secondes ici.

Le voyage est également très différent de celui du film original. Il y a d'abord la rencontre avec Calibos (son histoire est très différente aussi, et son apparence ne ressemble pas vraiment à celle d'un Satyr), puis avec les scorpions géants. Perseus devrait remercier ses compagnons ici, et par la suite les Djinns (qui parlent en arabe littéraire) sortis de nulle part pour "dompter" d'autres scorpions encore plus grands et aider Perseus dans sa quête. Normal, tout ce qui bouge est furieux contre les Dieux...

Arrivés au Temple de Medusa, Perseus et ses compagnons s'apprêtent à la combattre (le chien à deux têtes est absent ici). Là encore, Perseus n'y arrive pas tout seul, c'est seulement à l'aide de ses compagnons qu'il arrive à la décapiter après un combat beaucoup moins intense que celui de l'original. Et il faut dire que, pour une gorgonne condamnée à être horrible d'apparence, Medusa est plutôt belle...

Bon je n'ai pas cité toutes les différences entre les deux films (il y en a vraiment beaucoup), et je n'ai pas non plus parlé des dialogues plutôt ridicules et des acteurs (notamment Sam Worthington qui n'est pas du tout bon dans ce rôle), de certains points contradictoires et illogiques (notamment dans le comportement de Zeus), mais il reste encore quelques points qui m'ont fait rire. Les "dons des Dieux" ici ne sont présents qu'avec l'épée et... Pegasus. Pegasus est même un cheval noir ici. Quant au bouclier "miroir", il n'est pas un "don des Dieux" (les dons que Perseus refuse d'utiliser au début "pour ne pas leur ressembler") mais un simple bouclier fabriqué à partir de la carapace des scorpions. Alors que le casque de l'invisibilité n'est même pas présent...

La seule bonne chose dans ce film ce sont les scènes d'action (qui ont tendance à être plutôt longues). Pour tout le reste ça ne vaut vraiment pas le coup.
Mieux vaut voir l'original qui est assez étouffant comparé à cette version assez "light". Ou si vous êtes vraiment décidés à voir ce remake, évitez de dépenser votre argent en vain à voir la version "3D".

3/10

Friday, July 9, 2010

Tesis

Tesis (Alejandro Amenábar, 1996, Espagne)



Au cours de sa thèse sur la violence audiovisuelle, Angela tombe sur un snuff film. En cherchant un peu plus, elle découvre que la fille tuée dans ce film était une étudiante à la même faculté. Tout porte à croire qu'elle n'est pas la seule victime...

Angela est une fille qui, à travers son dégoût pour la violence qu'on passe tout le temps à la télé, a décidé de mener sa thèse sur cette même violence pour en comprendre certains aspects. Elle finit par tomber sur une cassette vidéo qui contient une scène de torture suivie de l'exécution véridique d'une jeune fille. D'habitude ceci n'est pas quelque chose de rare, mais la différence ici c'est que cette exécution semble être faite uniquement dans le but d'être filmée. Très vite elle va apprendre que c'est ce qu'on appelle un "snuff film", et elle va demander de l'aide à un "connaisseur", un étudiant qui possède une vidéothèque regroupant toutes sortes de films violents ou pornographiques.

À partir de là, Angela va découvrir qu'elle ne peut plus échapper à cette histoire. Un danger imminent la guette...

Pour son premier long métrage Alejandro Amenábar y va fort ! Il nous délivre là un excellent thriller plein de rebondissements et de moments intenses. Le mystère se dévoile petit à petit, et avec lui se dévoilent des vérités qui vont mettre en péril la vie même d'Angela. La paranoïa trouve très vite une place pour bien s'installer chez elle et elle ne sait plus à qui faire confiance. Même dans sa chambre elle ne se sent plus vraiment en sécurité, et les moments de répit se font de plus en plus rares...

À ne pas rater pour ceux qui aiment les films remplis de sensations fortes.

9/10