Sunday, November 28, 2010

Mouchette

Mouchette (Robert Bresson, 1967, France)



Mouchette est une jeune adolescente qui mène une vie misérable. Sa mère est malade, son père la maltraite, ses profs la ridiculisent, ses camarades se moquent d'elle...

Mon premier film de Robert Bresson, et certainement pas le dernier. J'ai toujours lu que c'était l'une des influences principales de Bruno Dumont, il fallait donc que je le découvre. Après l'avoir vu, je comprends beaucoup mieux pourquoi on compare ces deux français.

Le style minimaliste est le même. Peut-être qu'on le ressent beaucoup plus avec Dumont à cause de la longueur de ses films, mais au final c'est la même chose. Peu de dialogues, peu d'action, une grande importance accordée aux détails. Et cette sensation de vide dans laquelle le spectateur se sent plongé tout au long du film. Un regard pessimiste où aucune lueur d'espoir ne se présente.

Ou peut-être que si finalement, mais ça se limite seulement à ça : une lueur d'espoir, sans plus. Car le début du film est une métaphore qui s'applique sans peine sur la vie de Mouchette, et pas seulement elle d'ailleurs. Des oiseaux se font prendre par des pièges. Ils se débattent. Ils bougent dans tous les sens. Ils essaient de s'en sortir. La panique les prend. Ils comprennent enfin qu'ils ne peuvent rien faire. C'est leur destin, et il ne peuvent rien faire pour le changer. Un homme vient prendre l'un de ces oiseaux entre les mains. On se met tout de suite en tête qu'il va le tuer, mais il le laisse s'en aller...
Peut-être est-ce une façon de dire que Mouchette a besoin d'une "main invisible" pour la sortir de sa misère. En tout cas, la chanson chanté par les élèves dans le film où elles disent "N'espérez plus d'espérance" résument parfaitement bien l'idée...

Car la vie qu'elle mène est atrocement moche. Elle s'occupe de sa mère malade qui ne semble pas éprouver de sentiments ni pour elle, ni pour son bébé frère, dont elle s'occupe également. Son père ne l'aime pas. Et en dehors de chez elle, la situation n'est pas meilleure. Chacun semble vouloir profiter d'elle à sa façon.
Même l'un des rares moments où elle se rapproche assez de la joie et du bonheur, en jouant dans une attraction dans un parc, est vite interrompu par son père qui vient la frapper sans aucune raison...

8.5/10

Sunday, November 21, 2010

Valhalla Rising

Valhalla Rising (Nicolas Winding Refn, 2009, Danemark/UK)



One-Eye est un guerrier extrêmement robuste. Il est prisonnier chez un petit clan de vikings qui l'utilisent dans des combats de gladiateurs. Un jour il arrive à s'enfuir accompagné d'un gamin nommé Are...

Ce dernier film de Nicolas Winding Refn pourrait en décevoir plus d'un. La déception pourrait même être très grande si l'on tient compte des autres films du même réalisateur. Avec Bleeder et la trilogie Pusher, il nous a habitué à des films à la fois très terre à terre et extrêmement touchants. Avec Fear X il voulait expérimenter un peu, chose qui n'a pas du tout marché. Il a rententé avec Bronson cinq années plus tard, et là c'était plutôt réussi. Maintenant il continue dans cette même voie expérimentale. Très expérimentale qui n'est pas de tous les goûts...

On pourrait s'attendre à un film d'action où des vikings n'ont comme passe-temps que le fait de s'entretuer. L'affiche ferait penser à un guerrier redoutable qui tue tout sur son passage. Mais en fait il n'y a rien, ou presque, de tout ça.
L'action existe, et elle même d'excellente qualité, mais elle n'est pas le point central du film. La violence crue et l'accent mis là-dessus dans les quelques scènes d'action auxquelles on a doit ont un but. Un but difficile à définir, tout comme le film en tout.

One-Eye est muet. On ne sait pas s'il a choisi de l'être ou s'il est obligé de l'être. Dans les deux cas, ça fait de lui une sorte de spectateur plus qu'autre chose, même si, lorsqu'il s'agit d'agir, il est le premier à le faire.
Dans sa route il rencontre des chrétiens. Ils se montrent hostiles au début, mais finissent par l'inclure dans leurs rangs. Ils veulent aller à La Terre Sainte, mais font un long voyage qui va les emmener vers l'enfer...

Quand j'ai entendu parler du film, avant sa sortie, j'ai pensé à un film d'action. Je l'ai totalement oublié par la suite jusqu'à ce que quelqu'un m'en parle et me dise à quoi il faut s'attendre.

Valhalla Rising est plus une sorte d'expérience spirituelle, et même visuelle, qu'un simple film divertissant. Les images sont tellement belles qu'on pourrait facilement s'y perdre et oublier tout ce qui se passe ailleurs. Et le réalisateur n'hésite pas à nous en mettre plein de ces images. Mais ces images ne se limitent pas seulement à la beauté, car il y a aussi un autre côté cauchemardesque, ou plutôt infernal pour suivre l'idée du film, qui revient de temps en temps.

On se trouve plongé, malgré nous, dans une séance de méditation sur la nature humaine, sur la nature tout court, sur soi-même... Il y a du mal partout à travers le film. En avant-plan c'est la violence physique et morale, en arrière-plan c'est la nature en toute sa splendeur et sa beauté.
Les Hommes s'entre-tuent pour des raisons très simples. Divertissement, pouvoir, amusement, différences dans l'idéologie ou la croyance... peu importe, ce ne sont pas les raisons qui manquent...

8.5/10

Friday, November 19, 2010

"Ouvre un blog"

J'avoue que je ne suis pas, ou plus, trop la blogosphère tunisienne. Non pas parce qu'il n'y a rien d'intéressant à y lire, bien au contraire, mais ce sont plutôt les sujets traités, en général, qui ne m'attirent pas trop. C'est d'ailleurs un peu dans ce but que j'ai ouvert ce blog. Je ne me souviens pas d'avoir rencontré un blog tunisien totalement, ou même partiellement, dédié au cinéma. C'est là que l'idée m'est venue donc de créer ce blog. D'un côté, il constitue pour moi un très bon moyen d'améliorer mon niveau en français, de garder la trace des films que je regarde, de savoir ce que j'en ai pensé à un moment donné pour voir si cela pourrait changer par la suite etc., et d'un autre afin d'inciter les autres à voir des films, à en parler, à changer un peu de ce qu'on leur "impose" en quelque sorte.

Bref, avec l'initiative qu'a pris Arabasta, intitulée "7ell blog" (page facebook ici), il m'a demandé d'écrire quelque chose pour inciter les gens à justement, ouvrir des blogs pour parler de cinéma. Une excellente idée qui a parfaitement sa place dans les deux côtés.

En fin de compte pourquoi pas ? Ouvrir un blog n'a rien de compliqué, c'est même très simple, et sur le blog dédié à l'initiative il y a les étapes à suivre, même pour les débutants, afin de créer un blog sans difficultés. Et même s'il y a des difficultés, la page facebook est là pour ça.

Après ça, il ne reste plus que l'excuse de la paresse ou du manque de volonté. et là encore ce n'est pas quelque chose de difficile à surmonter. Chaque personne peut regarder un film ou deux par semaine, par exemple, et passer 5 minutes ne serait-ce qu'à dire que le film est bon/mauvais pour telle ou telle raison. Petit à petit ça va se développer naturellement.

Et pourquoi limiter ceci au cinéma. Chacun de vous peut parler de ce qu'il a vu dernièrement comme série par exemple, le dernier livre qu'il a lu, la dernière pièce à laquelle il a assisté, le dernier album de musique qu'il écouté, ou même le tout à la fois tiens, pourquoi pas après tout ?

Idiocracy

Idiocracy (Mike Judge, 2006, USA)



Joe Bauers est la définition même de l'expression "américain moyen". C'est pour cette raison en particulier qu'il a été choisi dans un programme d'hibernation militaire top secret. Au lieu de se réveiller une année plus tard, il le fait après 500 ans...

Et à son réveil, il découvre, petit à petit et avec une très grande surprise, que les humains sont devenus extrêmement cons. Le QI général n'a pas cessé de tomber à travers toutes ces années. Les gens sont d'une stupidité phénoménale, ce qui fait de lui, l'homme très, très moyen de son époque, l'homme le plus intelligent sur terre dans 500 ans.
Le niveau intellectuel de la population est totalement absent. Désormais on ne pense plus qu'au sexe et à l'argent. Et surtout le sexe. Là où Joe se déplace il trouve une référence quelque part. Même pour convaincre quelqu'un de faire quelque chose, il faut mentionner le sexe pour le motiver. L'appâter donc, en quelque sorte, exactement comme un animal.

Mais ça ne se limite pas qu'à ça. Des notions de base, comme l'eau qui fait pousser les plantes, sont un concept totalement étranger, et même impossible à comprendre de la part de cette nouvelle génération.
Quant à l'art et à la culture, n'en parlons même pas...

Le message est clair, et à un certain moment Joe Bauers le dit clairement dans le film : lisez des livres, allez à l'école, instruisez-vous ! Sinon le futur ne sera pas aussi brillant qu'on pourrait le penser.
Un message sérieux qui passe sans peine sous le couvert de la comédie. Une comédie qui n'est certes pas à la hauteur de celle d'un The Big Lebowski ou d'un Monty Python, mais qui est là pour faire son boulot très correctement.

Le truc c'est que mal de choses qu'on nous présente comme étant extrêmement débiles dans le futur, et qui constituent la raison d'être même de la population, existent déjà de nos jours, et même en bien pire. L'émission "Ow My Balls!" présentée dans le film par exemple, je la préfererais volontiers à n'importe quel "Reality Show" qu'on passerait à la télé.
Le film "Ass" qui a reçu l'oscar de l'année dans le film, et qui consiste à montrer des fesses en train de péter pendant une heure et demi, est plus intéressant à voir qu'un Twilight, par exemple.

La vision présentée dans Idiocracy est très caricaturale par moments, mais en même temps, et avec la décadence à laquelle on assiste chaque jour, on se dit que finalement, c'est peut-être ça Le futur...

8/10

Wednesday, November 17, 2010

Edge of Darkness

Edge of Darkness (Martin Campbell, 2010, USA/UK)



Thomas Craven, détective dans la police de Boston, assiste au meurtre de sa fille. En menant l'investigation, il découvre des choses de plus en plus louches à propos de sa mort, mais également de sa vie...

Le bon vieux Mel Gibson revient avec un rôle qui lui va à merveille. Ca fait des années que je ne l'ai pas vu dans un rôle pareil (ou jouer devant la caméra tout court), et c'était assez plaisant à voir. L'homme dûr qui n'a peur de personne et qui n'a pas peur de tout perdre afin d'atteindre son but, c'est sûr qu'on en a vu plein. Mais là il faut dire que c'est plutôt bien exécuté.

L'histoire peut sembler compliquée, mais elle ne l'est pas vraiment en fin de compte. Il y a pas mal de clichés et de choses vues et revues. Conspiration, corruption, un sénateur "méchant", des gens prêts à tout pour protéger leurs secrets...
Mais les nombreuses tournures inattendues arrivent à capter notre attention quant au développement des évènements. De plus, le manque d'action, voire même son absence totale, nous évite d'assister à une simple mascarade où un seul homme arrive à défaire toute une armée.

7.5/10

Thursday, November 11, 2010

Breaking News

Breaking news (Johnnie To, 2004, Hong Kong/Chine)



Une équipe de télévision assiste par hasard à l'échec d'une opération policière en pleine rue de Hong Kong. Pour ne pas perdre sa crédibilité aux yeux des citoyens, la police décide de transmettre en direct l'arrestation des criminels.

Le film s'ouvre sur un plan séquence sublime. On y assiste au début du clash entre les policiers et les criminels avec la tension qui monte avec et qui finit par une scène de fusillade extrêmemetn bien exécutée. J'ai quelque reproches à y faire (et qui ne tournent pas autour du nombre des balles qui arrivent à toucher leurs objectifs). Sans ces petits défauts, j'aurais placé cette scène très haut, peut-être au même rang que celle de Heat.

À partir de là le film commence à chuter. L'action devient beaucoup moins intense. Les acteurs ne sont pas tous à la hauteur, et l'histoire prend une tournure pas très intéressante dans son exécution. Ca devient une sorte de guerre médiatique entre la police et les criminels où ces derniers cherchent à faire perdre la crédibilité qu'essaient de regagner les forces l'ordre.

Les réactions des personnages, notamment les bandits, ne semblent pas très naturelles. Trop de sang froid dans des situations où les plus "pros" des criminels ne se comporteraient pas de cette façon. C'est comme si ce qui se passait à l'extérieur du bâtiment où ils se trouvaient ne les concernait pas.

Plus tard dans le film on a droit à un autre plan séquence de haute qualité, avant d'avoir une fin assez médiocre.

Breaking News souffre de quelques problèmes sans lesquels il aurait pu être un véritable chef d'oeuvre, surtout s'il aurait suivi la direction de la scène d'ouverture. Mais malgré ces défauts on se trouve quand même scotché à l'écran en vue de voir ce qui va avoir lieu par la suite.

7.5/10

Wednesday, November 10, 2010

The Happiness of the Katakuris

The Happiness of the Katakuris (Takashi Miike, 2001, Japon)



La famille Katakuri tient une pension dans un endroit proche d'une montagne. Au début il n'y a pas de visiteurs. Mais lorsqu'ils commencent à débarquer, les Katakuris auraient préféré rester sans...

En lisant des choses çà et là sur le film avant de l'avoir vu, je me suis fait une petite idée là-dessus. J'ai pensé à une pension où les propriétaires tuent et mangent leurs visiteurs, ou au pire, où les visiteurs meurent et deviennent des zombies. Mais il n'en est rien. Il y a juste des semblants de film d'horreur sans plus, et chaque quelques minutes on a droit à un "musical" exactement comme je les déteste...

D'ailleurs sans ça le film aurait pu mieux passer. Je déteste énormément les "musicals" et voir pratiquement tout un film constitué de scènes où des acteurs bougent d'une façon débile et chantent des paroles qui le sont encore plus ne fait pas vraiment partie des mes passe-temps préférés. De plus, les acteurs sont nuls (chose que je peux tolérer d'habitude avec Miike) et l'histoire est d'une simplicité exagérée...

Il y a quelques bons moments ici, surtout là où Takashi Miike met en oeuvre son humour particulier, mais globalement c'est vraiment à éviter.

3/10

Tuesday, November 9, 2010

Predators

Predators (Nimród Antal, 2010, USA)



Un groupe de personnes est parachuté dans une jungle qui leur est inconnue. Petit à petit ils commencent à comprendre qu'ils sont en train d'être chassés comme des proies...

D'habitude ces "suites" ne m'intéressent pas. Généralement c'est juste le nom qui est là pour attirer du monde avec une histoire à chier et plein d'autres trucs inutiles. Et puis, avoir Adrien Brody dans le rôle principal dans un film pareil est assez... bizarre. Le rôle ne lui convient pas à première vue, mais en fin de compte il a bien assuré.
Mais les avis n'étaient pas du tout décourageants. Je me suis donc décidé de voir ce que ça pourrait donner.

Et pour aller tout droit, le film est réussi. Pas grand chose à voir avec Predator, mais c'est vachement bien exécuté. L'action est assez présente. Les dialogues pas très nombreux. L'atmosphère globale est attachante, à la fois calme et oppressante. Notre groupe de tueurs est totalement désorienté, perdu. Ils n'ont aucune idée de ce qui les attend. Ils marchent pendant des heures sans rien trouver de concret. Et là où il y a une confrontation on a du beau spectacle en vue.

On a également droit à pas mal d'incohérences mais heureusement que ça ne nuit pas vraiment au film en tout, qui aurait pu être totalement raté.

7.5/10

Monday, November 8, 2010

Inception

Inception (Christopher Nolan, 2010, USA/UK)



Dans un monde où il est possible d'entrer dans le cerveau humain à travers les rêves, un voleur doit essayer d'effectuer un travail considéré impossible par certains, s'il veut regagner sa vie...

Christopher Nolan frappe fort de nouveau. Après The Dark Knight et tout le bruit que dernier a fait, c'était difficile de refaire la même chose. Deux ans plus tard, nous voilà avec Inception, un film qui sonne très The Matrix et qui a fait plus de ravages que The Dark Knight à sa sortie. Mais est-ce que le film mérite autant de louanges ?

Peut-être pas, mais une chose est sûre, on est tellement gâté avec le film qu'on oublie tout ce qui nous entoure en le regardant. L'histoire pourrait paraître un peu compliquée au début. Avec les premières scènes on se sent un peu confus. Les évènements s'enchaînent à toute vitesse et on peut perdre un peu le rythme. Puis viennent les explications. Et ensuite c'est au tour de l'action de prendre la relève. Une action de très bonne qualité avec un suspens qui atteint des sommets énormes et des effets spéciaux à couper le souffle. Les scènes de combat à l'intérieur de l'hôtel où la gravité change continuellement méritent à elles seules qu'on regarde le film. Et même si on a l'habitude avec les "courses contre la montre", les nombreuses tournures auxquelles on a droit ici viennent remettre en question pas mal de choses.

Que dire de plus ? Inception n'est certainement pas parfait, mais c'est un film à ne surtout pas rater !

9/10

Friday, November 5, 2010

Machete

Machete (Robert Rodriguez & Ethan Maniquis, 2010, USA)



Trahi par celui qui l'a embauché pour tuer un sénateur, Machete décide de se venger d'une façon très brutale...

Voilà qu'enfin on a droit au long métrage Machete. À la sortie de Grindhouse, on a eu droit à des petits trailers de films qui ne sortiront pas. Je me rappelle que la bande annonce de Machete était celle qui m'a attirée le plus, et c'était avec une immense joie que j'ai entendu parler d'un projet pour en faire un vrai film il y a quelques années.

Et le film ne déçoit pas. Dès la toute première scène on droit à de la violence non-stop. On commence tout de suite par découvrir le "badass" qu'est Machete. Une vraie brute qui préfère tuer avec sa machète plutôt qu'avec les armes à feu. Peu importe s'il y a un ou plusieurs ennemis en vue, il s'en sort sans peine. Même les blessures n'arrivent pas à le stopper.

Ca sonne assez "over the top", mais c'est ça le but du film, et ça marche très bien. Les exagérations sont partout. L'action est très intense. On sait d'avance comment va finir le film mais on est quand même là scotché devant l'écran.

Pour une fois que je vois Danny Trejo dans un rôle principal, il faut dire qu'il assure. Seul petit bémol, à 66 ans il est un peu vieux pour un rôle pareil. Ca se voit surtout dans les scènes où on le voit courir sans doublure.
La présence de Steven Seagal et de Robert De Niro, entre autres, ne fait qu'enrichir l'expérience.

Machete le film n'est pas vraiment à la hauteur du trailer paru dans Grindhouse, mais pour ceux qui aiment le genre, c'est à ne pas rater.

8/10

Wednesday, November 3, 2010

Death Proof

Death Proof (Quentin Tarantino, 2007, USA)



Stuntman Mike suit des groupes de filles différents dans le but de les tuer à l'aide de sa voiture "death proof"...

Je ne sais pas trop quoi penser de ce film de Tarantino. Ce qui est sûr c'est qu'il est loin derrière tous ses autres titres. L'histoire, en hommage aux vieux films "grindhouse", est très simple, et les dialogues qui ont une forte touche Tarantino ne sont pas intéressants. Et pourtant on ne s'ennuie pas vraiment au bout des deux heures ou presque du film. Seulement voilà, on n'est pas non plus gâté.

L'intéret principal réside dans les scènes de poursuite, ou encore celle du premier "accident". Cette dernière est extrêmement bien présentée. On voit chacune des victimes subir son triste sort à part, avec toute la violence qui va avec. Alors que la scène de la poursuite, qui dure presque vingt minutes, est tellement intense qu'on pourrait zapper tout le film juste pour la revoir.

Mais finalement, la partie "Planet Terror" de Rodriguez de ce grindhouse moderne est nettement plus efficace sur tous les plans.

5/10