Sunday, December 12, 2010

Breaking the Waves

Breaking the Waves (Lars von Trier, 1996, Danemark/Suède/Norvège/Espagne/France)



Bess et Jan viennent de se marier. Bess vit dans un petit village extrêmement attaché à la religion. Son mariage constitue une échappatoire, en quelque sorte. Mais la nature du travail de Jan fait en sorte qu'il doit s'absenter pendant dix jours de suite, chose pas du tout facile à supporter pour Bess. Elle prie Dieu pour le faire revenir. Son voeu est exaucé, mais pas comme elle l'aurait espéré...

On pourrait penser que le Dieu avec lequel communique Bess est un sadique qui aime voir ses pauvres créatures souffrir. À la façon de Wishmaster, lorsque Bess le supplie de faire quelque chose, ce n'est pas exactement de la meilleure des façons que ça se passe.
Mais en y voyant de plus près, on se rend compte que le tout n'est qu'une sorte de métaphore sur la vie du Christ. Je ne dirai rien de plus pour ne pas dévoiler certains moments clés du film.

Ca ne manque pourtant pas de critique envers la religion, et plus précisément du fanatisme religieux présenté dans ce petit village écossais.
Bess est quelqu'un de très naïf. Un enfant dans le corps d'un adulte, à la limite, et certains évènements dans sa vie ont fait en sorte de la rendre aux bords de la folie. L'oppression religieuse que tient l'église locale l'affecte énormément. Même au sein de sa famille les choses ne vont pas bien, ce qui ne l'aide pas du tout dans son état.

D'habitude ce genre de personnage extrêmement naïf ne m'attire pas, mais je ne sais pas ce qui est différent ici. Peut-être est-ce dû à la prestation formidable d'Emily Watson. Peut-être est-ce dû à la manière de filmer et de présenter l'histoire d'une manière très "authentique". Peu importe, le résutlat est excellent. Ce n'est pas un mélodrame poussé jusqu'au ridicule comme dans Dancer in the Dark, mais en même temps ça ne me touche pas tant que ça. De plus, certains éléments, dont notamment la fin, m'ont légèrement déçu.

8/10

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