Nemo Nobody, a 118 ans, est le dernier homme mortel sur terre. Il raconte sa vie à un journaliste, avec les différentes voies qu'elle aurait pu prendre afin de savoir s'il a bien vécu ou pas.
L'éternelle quête du bonheur... C'est quelque chose que tout le monde cherche à accomplir dans sa vie, et ce n'est donc pas étonnant de voir un autre film en parler.
Et là, on peut résumer toute l'idée du film à une seule réplique de Nobody. Que doit-on faire pour se sentir heureux à la fin de sa vie ? Est-ce que nos choix sont les bons ? Comment le savoir ? Et si jamais c'est trop tard pour, soit le savoir, soit réparer ce qu'il reste à réparer ?
Ce sont des questions qui passent par la tête de notre protagoniste tout au long de son récit, et on a la chance de voir ce que cela pourrait entrainer.
Les premières trente minutes peuvent être assez chiantes. On ne comprend pas trop qu'est ce qui se passe, on ne sait pas où est-ce que ça va nous mener, et on a l'impression qu'on est face à une comédie sans queue ni tête. On nous parle de choses qui sont, finalement, insignifiantes ou insensées. C'est seulement par la suite que ça commence à avoir du sens.
Et là ça devient une sorte de mélange entre The Butterfly Effect et Los Amantes del Circulo Polar. Les ressemblances avec ce dernier ne se limitent pas seulement à la nature de la relation entre Nemo et Anna, mais ça va encore plus loin, même jusqu'au point de mettre des répliques et des situations très similaires.
Une autre chose qui m'a interpellé, en y repensant un peu, est le fait que le "bonheur" que cherche Nobody n'est autre que le bonheur sentimental. Est-ce que la vie, ou sa vie, ne connaît le bonheur qu'à travers une fille qu'il aurait connu étant un adolescent ?
C'est sûr, on nous montre une autre alternative, celle du succès financier où il s'est fixé un objectif qu'il est parvenu à atteindre plus tard, mais en même temps, il n'est pas du tout heureux de sa situation. Pourquoi ? À cause de sa femme qu'il a choisi au hasard, qu'il n'aime pas.
Et les autres exemples tournent autour du même thème, mais il vaut mieux que je n'en parle pas.
Je n'ai pratiquement parlé que de ce qui ne m'a pas plu dans le film, et pourtant j'ai bien aimé en fin de compte. Il y aura certainement des moments où n'importe quel spectateur pourrait se sentir proche du personnage principal. Des moments qui pourront lui rappeler sa propre vie, des expériences personnelles... et c'est peut-être justement à cause de ça que je n'ai pas vraiment senti d'attachement à Nobody. Mon avis aurait peut-être changé dans d'autres circonstances, ou encore dans la mesure où le film aurait été un peu moins léger qu'il ne l'est actuellement...
7.5/10
T'as été gentil dans ta critique!:) Je trouve que Butterfly effect est bien mieux, je me suis ennuyée dans celui-ci, il y avait plein de questions existentielles à deux balles.
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ReplyDeletemoi j'ai bien aimé Anna ( la version 2 biensur , ado quoi ... ) xD
ReplyDeleteet aussi la façon ac laquelle ils prenoncent le mot 'Nobody'
sinon je trouve que la note est correcte , la critique pas mal aussi , quoi qu'un petit peu sevére a mon gout
<>
on a meme droit a des reponses , je cite :
"elles sont toutes vrai , chaque vie est la bonne . le chemin qu'on emprunte est toujours le bon chemin "
et biensur , je suis trop jeune pour comprendre ou critiquer + :-/
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ReplyDelete@Dharma : en fait c'est le contraire pour moi, je trouve que Mr. Nobody est mieux que The Butterfly Effect. La première fois que j'ai vu ce dernier, il a laissé une trace chez moi. Mais en le revoyant plus tard ça m'a paru un peu trop léger. C'est un peu la même chose avec Donnie Darko.
ReplyDelete@Fellag : ce n'est pas l'âge qui compte.
@Belial : helas ce n'est pas l'age qui est jeune ...
ReplyDeleteJ'ai vu Donnie Darko et Butterfly Effect à leur sortie, c'est à dire en 2001/2003 ( j'avais 20 ans), à l'époque ils m'avaient paru énormes ces films, et quand j'ai revu Donnie, j'ai été déçue, je le classe à présent comme film pour ados, donc la comparaison que je fais avec Mr Nobody est sans doute faussée.
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