Wednesday, March 31, 2010

Jay and Silent Bob Strike Back

Jay and Silent Bob Strike Back (Kevin Smith, 2001, USA)



Jay et Silent Bob sont la première inspiration pour des comic books qui vont être adaptés au cinéma. Cependant, ils ne vont rien toucher uax gains que va procurer le film, et ils sont décidés à aller à Hollywood pour essayer de saboter sa production...

J'imagine qu'à l'époque, pas mal de monde avait espéré voir un film consacré à ce Duo très spécial, ou du moins c'était mon cas après avoir décidé de suivre le parcours du monde disjoncté de Kevin Smith.
Le début était excellent, exactement ce que j'aime chez ce jeune réalisateur, d'autant que les nombreuses références aux vraies travaux qu'on fait certaines des acteurs au passé, ainsi que d'autres en relation avec les films précédents de Kevin Smith, donnent un certain charme assez particulier au tout. Le retour vers la boutique de Clerks pour nous montrer comment Jay et Silent Bob se sont connus est réussi. En fait toute la première partie l'est, jusqu'au moment où le voyage à proprement parler commence. C'est à partir de là que le film vire vers une sorte de comédie légère très standard à la American Pie où il fuat impérativement avoir un "happy ending" à la fin. Cette deuxième partie n'est pas totalement ratée mais elle est vraiment remplie de clichés et on se dit que ça aurait pu être beaucoup mieux...

7/10

Tuesday, March 30, 2010

Dogma

Dogma (Kevin Smith, 1999, USA)



Bartleby et Loki sont deux anges déchus bannis du paradis et qui étaient obligés d'errer sur terre depuis un très long moment. Un jour, ils découvrent un moyen pour rentrer chez eux, sans savoir qu'ils condament de cette façon l'existence toute entière. Une jeune femme est chargée de les stopper.

On voit clairement l'influence de l'équipe Monty Python ici. L'introduction est très inspirée de celle de Monty Python and The Holy Grail, et l'humour tout au long du film ne s'en éloigne pas trop. Et ça ne tarde pas trop à bien commencer. On assiste au début à une sorte de débat entre un ange (sous une apparence humaine) et une nonne, qui arrive à la convaincre de la non-existence de Dieu, alors qu'il s'est lui-même tenu devant lui il y a de très longues années...

Peu de temps après, on nous montre la fille qui a pour mission de sauver le monde, littérallement. Sa première rencontre avec Metatron, "la voix de Dieu", ne se passe pas très bien, mais il finit par lui expliquer sa mission. Pendant cette mission, elle va faire pas mal de rencontre qui sont tout sauf normales. On a donc droit au duo Jay et Silent Bob qui sont, comme toujours, là où il faut pour faire ce qu'il faut... à leur façon !
Une apparition plutôt ironique de la part de l'humouriste Geroge Carlin est à noter, puisqu'il occupe le poste d'un Cardinal alors qu'il est très connu dans la vraie vie pour sa position envers la religion.

Dogma est probablement le meilleur film que j'ai vu de la part de Kevin Smith. Je n'en gardais que de très vagues souvenirs de la dernière fois que je l'ai vu, mais là en regardant ses films précédents, certaines choses deviennent beaucoup plus claires. C'est donc à ne pas rater pour les fans du réalisateur.

8.5/10

Monday, March 29, 2010

Chasing Amy

Chasing Amy (Kevin Smith, 1997, USA)



Holden et Banky sont deux jeunes créateurs de bandes dessinés. Tout va pour le mieux pour eux, jusqu'au jour où Holden tombe amoureux d'une fille qui s'est révèlé être une lesbienne.

Kevin Smith continue avec la même formule dans Chasing Amy. On peut donc s'attendre à des dialogues hilarants avec leur lot de grossieretés qui sont bien à leur place, ainsi que pas mal de situations assez en dehors du commun.
Mais ça reste toutefois une comédie romantique assez standard au final. Ceci, aux côtés de Ben Affleck occupant le rôle principal, représente le plus grand défaut de ce film. Ca reste malgré tout très correct pour les fans du réalisateur, et c'est même indispensable de le regarder si on compte comprendre certaines allusions dans ses films suivants.


7/10

Sunday, March 28, 2010

[Rec] 2

[Rec] 2 (Jaume Balagueró & Paco Plaza, 2009, Espagne)



Ce film prend place juste après les évènements du premier [Rec]. Une équipe de la police entre dans l'immeuble mis en quarantaine afin de voir ce qui s'y passe...

Après un film aussi bon que [Rec], on se dit généralement qu'une suite va être ratée, ou au meilleur des cas, pas aussi réussie que le premier film. Dans tous les cas, j'attendais cette suite avec impatience dès que j'en ai entendu parler. Mes attentes étaient à la fois élevées et non. D'un côté, il m'était clair que ça ne pouvait pas du tout atteindre la grandeur du premier, et d'un autre, je me disais que cette suite ne va rien proposer de nouveau ou d'original comme le premier, et qu'elle va être faite juste pour attirer du monde après le succès de [Rec]...

Je n'aimerais pas dévoiler grand chose des deux films ici, pour ceux qui ne les auraient pas regardés. Mais en même temps, si vous êtes là en train de lire ces lignes c'est que vous avez vu le premier. Si ce n'est pas le cas, ne continuez pas la lecture puisque je dois quand même parler de certains détails assez importants.

La fin du premier film était marquée par l'énorme influence religieuse sur l'origine de ce "virus" qui s'est installé dans l'immeuble en question. Cette suite ne fait donc que continuer sur cette même voie. J'ai vu certains avis où des spectateurs n'ont pas aimé cette "explication" sur le virus et son origine dans le deuxième film, chose que je ne comprends pas du tout puisqu'il était tout à fait clair depuis le premier qu'il y avait quelque chose en rapport avec la possession démoniaque de la fille enfermée par le prêtre. C'est donc une suite totalement logique et dans le même esprit.

Les évènements de [Rec]² prennent place juste après ceux de [Rec]. Le sang que rencontrent les policiers et le prêtre qu'ils ont pour mission d'escorter est encore frais, mais pas de cadavres ni d'infectés. Ils sont sur leurs gardes même si, au début, il ne rencontrent rien de bien inquiètant, ce qui ne va pas trop durer...

La première attaque les prend par surprise. Les spectateurs ont désormais l'habitude, en quelque sorte, à ces attaques des infectés qui surgissent de nulle part tout en criant comme des malades. On se dit donc que c'est assez prévisible sur ce côté... mais pas tant que ça ! Il y a une "attaque" en particulier qui est totalement inattendue.

Les choses se compliquent assez vite, et les policiers obligent le prêtre à leur expliquer les origines de ce virus, puisqu'il a l'air d'en connaître plein de choses alors qu'il ne veut rien dire. Ils auraient dû retarder les explications un peu plus, parce que je trouve que l'explication vient assez tôt si on prend en considération la suite indépendamment du premier film, mais globalement, elle est bien à sa place.

Même si les personnages ici sont armés jusqu'aux dents, et qu'on se dit qu'ils sont tout de même bien en sécurité avec leurs armes à feu et que ça va probablement tourner vers un film de zombies ordinaire, on va très vite comprendre que ce n'est pas du tout aussi simple que ça. C'est l'un des points forts de cette suite. On se rend compte que malgré tout ça, personne n'est à l'abris du mal qui s'est installé dans cet immeuble. La "possédée" qui était à l'origine de tout ce chaos a elle aussi pas mal de ruses à utiliser.

L'autre point fort ici est la parfaite corrélation entre les deux films, notamment en ce qui concerne le grenier en haut de l'immeuble et la fille qui s'y trouve.

Pour finir, je dirais que les réalisateurs ont réussi leur pari. Ils ont pu sortir une suite digne du premier film, tout en gardant une bonne touche d'originalité et de suspens, chose de plus en plus rare de rencontrer dans les films d'horreur récents. Même la fin est assez inattendue, contrairement à celle du premier, et on peut déjà s'attendre à une autre suite. C'est une certitude, les évènements du prochain [Rec] vont avoir lieu en dehors de l'immeuble. Il ne reste plus qu'à espérer que cela ne tourne pas vers un film de zombies standard avec des infectés qui courent partout dans le monde, mais maintenant je suis sûr que les réalisateurs vont trouver un moyen pour faire quelque chose d'original et, qui sait, peut-être même révolutionner le genre en tout...

9/10

Monday, March 15, 2010

The Host

The Host (Bong Joon-Ho, 2006, Corée du Sud)



Un monstre surgit d'une rivière coréenne, et commence à attaquer les personnes aux alentours.

C'est de plus en plus rare de tomber sur un bon film de "monstre qui surgit de nulle part et qui se met à tout balayer sur son passage", et c'est encore plus rare d'en trouver un original. The Host a en quelque sorte répondu à mes exigences, et peut-être même un peu plus que ce que j'aurais espéré.

Contrairement aux films américains où le climax est le moment où le monstre en question se déchaîne totalement, le chaos ici commence dès le début. On a tout juste droit à une petite explication au tout début du film sur l'origine du monstre, et on plonge directement en plein coeur de l'action. Les personnages sont pris par surprise, tout comme le spectateur, et c'est ce qui fait que l'attaque du monstre soit encore plus efficace.

On n'hésite pas à nous montrer le monstre clairement et en plein jour, et je dois dire qu'il est plutôt bien fait, même s'il s'agit d'effets 3D. D'ailleurs les effets spéciaux en tout sont bien réussis, ce qui constitue un plus non négligeable dans un cas de ce genre.

Maintenant, que nous offre de nouveau ou d'original ce film ? C'est surtout la façon de procéder avec le monstre, et là aussi, Bong Joon-Ho n'hésite pas à montrer la police, ou plutôt l'armée, sous un autre visage : celui de l'incompétence et du manque de souci envers les citoyens qu'ils sont supposés protéger.

Malgré tout l'arsenal dont disposent les militaires, ils sont incapables de localiser le monstre, et donc le vrai problème, et s'inquiètent plutôt à propos de quelque chose qui n'existe même pas. Les voilà donc occupés à suivre de fausses pistes et d'enfermer les innocents dans des laboratoires scientifiques sans pour autant être capables de trouver une solution adéquate à cette crise. C'est seulement plus tard qu'ils décident d'opter vers quelque chose de plus radical.

C'est peut-être ça le "message" du film, en fin de compte. Montrer l'incompétence des autorités face à quelque chose d'imprévu et de dévastateur, ou peut-être qu'il n'y en a pas, et que c'est juste "un autre film qui parle d'un monstre assoifé de sang"...

8.5/10

Sunday, March 14, 2010

Mallrats

Mallrats (Kevin Smith, 1995, USA)



TS et Brodie sont largués par leurs petites amis le même jour. Ils décident d'aller passer la journée dans le centre commercial du coin pour essayer d'oublier un peu.

Après le succès de Clerks, Kevin Smith a décidé de continuer sur le même chemin. Voilà donc une comédie basée essentiellement sur les dialogues, où on a tout de même droit à quelques situations bizarres qui sortent du lot. C'est surtout grâce au duo Jay et Silent Bob qu'on a déjà vu dans Clerks, ils marchent à merveille ici et sont même plus efficaces que dans le film précédent du réalisateur.

Les dialogues sont le point fort du film. Même s'ils n'ont rien de particulièrement brillant, ils arrivent à capter notre attention et à ne pas nous ennuyer. Il faut dire que le genre "grossier" passe beaucoup mieux dans le contexte d'une comédie de ce genre qu'un dialogue plus "propre".

Les acteurs ne sont par contre pas le point fort ici. À part le jeune Ben Affleck (qui semble avoir plus de talent dans le temps que ce qu'il a maintenant, ce qui ne veut pas dire grand chose de toute façon), qui heureusement n'est pas très présent, les deux acteurs principaux ne sont pas très convaincants, surtout au niveau des expressions faciales.
Il y a également des situations un peu tirées par les cheveux qui n'auraient pas vraiment dû se trouver ici, mais qui sont malgré tout marrantes.

Pour faire court, ceux qui ont aimé Clerks vont certainement s'y trouver ici.

8/10