Vers la fin de la deuxième guerre mondiale, Albert Dehousse découvre que son père n'était pas un héro et que sa mère est une collaboratrice. Il décide alors de devenir un héros à sa façon.
Depuis tout jeune Albert avait de l'imagination. Il aimait beaucoup lire et observer, et il adorait également incarner les personnages des histoires qu'il lisait. Il menait sa vie tranquillement, loin de la guerre qui était pourtant tout autour de lui. Devenu grand, il commence à saisir plein de nouvelles choses, et commence par la même occasion à découvrir la vraie vie en dehors du protectionnisme et des mensonges de sa mère.
On peut résumer l'idée globale du film à la phrase que dit Albert au début :
"Je ne sais plus qui a dit que les vies les plus belles étaient celles qu'on invente. Je crois que c'est moi."
C'est l'histoire d'un homme qui, a défaut de trouver une opportunité pour se présenter aux autres en tant que héros, décide de se faire lui-même cette image. On peut de ce fait comparer ce film à un film "d'arnaques" ordinaire, mais les différences, en faveur d'Un Héros Très Discret, sont vastes. Albert n'a aucun talent particulier, si ce n'est cette imagination dont il dispose depuis tout petit. Ajoutons à cela un esprit plutôt vif qui ne laisse pas passer les détails, et on se retrouve avec une sorte de génie qui n'a rien de spécial.
Mathieux Kassovitz a brillé dans le rôle principal, et avec des noms comme Albert Dupontel, Philippe Nahon ou encore Jean-Louis Trintignant, c'est sûr que quelque chose d'exceptionnel nous attend.
8/10
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