Une femme quitte sa famille pour aucune raison apparente. Elle dit à son mari qu'elle a "quelqu'un", et elle continue à visiter son enfant de temps en temps sans vivre avec sa famille. Le mari, déterminé à connaître la vérité à propos de l'amant de sa femme, va découvrir qu'il s'agit de quelque chose de bien plus grave...
Bizarre ! C'est le mot qu'il faut pour décrire ce film. On a beau pouvoir comprendre ce qui se passe au début, on va tôt ou tard finir par se perdre entre toutes ces folies que vit le couple et tous les personnages qu'on nous présente. Chacun semble vivre une "folie" qui lui est propre, ce qui nous poussera à réfléchir pourquoi on voit telle ou telle chose.
La performance quasi-théâtrale des acteurs enlève tout doute qu'il s'agit d'un film "conventionnel", avec celle de la belle Isabelle Adjani étant la plus remarquable de toutes (sans oublier celle de Sam Neill non plus).
On la voit rire de tout son coeur dans une scène, quoique ses rires semblent tout droit tirés d'un délire très sombre, et tout de suite après on la voit en train de crier comme si elle subissait des tortures extrêmes.
La torture présentée dans ce film est plus morale que physique. On peut interprêter l'histoire de différentes façons, la plus simple d'entre elles serait sans doute qu'il s'agit d'une allégorie sur le divorce, ou plus particulièrement sur ce qu'est qu'un mariage raté.
L'histoire commence avec la femme qui quitte régulièrement sa demeure pour aller passer du temps "ailleurs". Le mari se doute qu'il se passe quelque chose, et il finit par savoir que sa femme fréquente quelqu'un d'autre. Elle ne le lui cache pas d'ailleurs, et elle en fait même plus qu'il ne le faut en lui répondant de façon sèche et cru de la nature de sa relation avec son amant.
Le mari finit par retrouver cet amant, mais sa femme ne semble pas vraiment le fréquenter comme elle le prétend. Le mari se pose plein de questions, et les réactions de sa femme et ses venues furtives chez elle le poussent aux bords de la folie. Il est décidé à tout savoir, et c'est là que commencent vraiment les gros problèmes...
Je ne sais pas pourquoi mais ce film m'a énormément fait penser à Jacob's Ladder, mais comme Jacob's Ladder, il ne faut pas prendre ce film en tant que film d'horreur, c'est bien plus compliqué que ça... et tout comme Jacob's Ladder, Possession est un film dément...
9/10
Posté le 27 Août 2009
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