Pendant la deuxième guerre mondiale, des recrues tchèques sont envoyées combattre au nord de l'Afrique. Une sorte d'amitié naît entre certaines de ces recrues. Mais en plein désert, au milieu des tirs ennemis et des nombreuses tempêtes de sables, la survie devient quelque chose de très difficile à assurer.
Les films de guerre où l'action n'est pas très présente peuvent en repousser plus d'un. Tobruk n'est certainement pas un Saving Private Ryan, mais il n'en est pas moins efficace quant à la démonstration des situations extrêmement difficiles à vivre pour les jeunes soldats.
Le film se concentre plus que tout sur ce qu'endurent les soldats dans des milieux aussi hostiles. D'un côté, les tempêtes de sable constituent un véritable ennemi qu'ils ne peuvent même pas combattre. La seule chose à faire est de se cacher, et d'attendre que ça passe. D'un autre côté, il est parfois encore plus difficile de 'combattre' les siens, encore plus de mener de combats avec soi-même.
De plus, l'ennemi frappe très souvent là où on s'y attend le moins. D'ailleurs on ne voit cet 'ennemi' de près que dans de très rares occasions, c'est peut-être fait exprès pour nous pousser à imaginer l'ennemi à notre manière, pour dire que, dans la guerre, les visages ne comptent pas. On tue nos ennemis sans même les voir.
Comme l'a si bien dit Roland de Roncevaux : "Maudit soit le lâche qui inventa des armes capables de tuer à distance !".
Ce qui fait de ce film quelque chose d'un peu spécial par rapport aux autres, c'est l'accentuation sur l'état physique en dégradation constante des soldats. La fatigue les envahit, le nourriture se fait rare, et en plein désert, on se perd très facilement sans avoir aucun repère.
Mention spéciale à la fin qui, même si elle est du genre "ouverte", est totalement inattendue.
Dernière remarque, le film a été tourné en Tunisie. L'authenticité est donc au rendez-vous.
9/10
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