Wednesday, November 25, 2009

The Limits of Control

The Limits of Control (Jim Jarmusch, 2009, USA/Espagne/Japon)



Un homme solitaire se dirige en Espagne en vu de mener un travail criminel. Il reçoit les instructions au fur et à mesure à travers des personnes différentes.

Ceci est une sorte de voyage à l'intérieur d'un esprit pas très conventionnel. Un inconnu qui rencontre des inconnus. Un homme silencieux qui ne fait rien d'autre à part observer et écouter les monologues des autres. Quelqu'un de si strict et droit qu'il refuse le sexe pour une simple raison : "Never while I'm working.", alors qu'il n'est visiblement en train de ne rien faire de spécial. Il boit toujours deux espressos dans deux tasses différentes, il est tout le temps seul, il ne parle que très rarement, seulement là où c'est nécessaire.

Les rencontres qu'il fait sont tout aussi bizarres. Elles commencent toutes par la même question : "Do you speak spanish?", toujours la même réponse, "No.". Ses interlocuteurs s'engagent tout de suite dans des discussions diverses, sans qu'il ne le leur demande et sans qu'il ne les stoppe non plus, à propos de choses différentes. Chacun d'eux s'intéresse à quelque chose en particulier, souvent en rapport très étroit avec l'art.

C'est un film rempli de symboles et de métaphores en tout genre. Chacun des personnages représente quelque chose, chacune des actions qui se répètent encore et encore veut dire quelque chose, et là où on se tuerait pour savoir comment le personnage a pu faire ce qu'il a fait à un certain moment dans le film, il se contente de dire "I used my imagination.", l'imagination qui triomphe sur les choses palpables ! Une invitation à tous les spectateurs pour faire de même s'ils veulent saisir le "message" du film...

8/10

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