Thursday, October 15, 2009

The Virgin Suicides

The Virgin Suicides (Sofia Coppola, 1999, USA)



Un petit groupe d'adolescents veut à tout prix percer le secret des filles de la famille Lisbon, connue par ses parents religieux très stricts.

Vu que j'ai presque totalement oublié ce film, je me suis décidé à le revoir, puisque les impressions que j'en gardais étaient trop bonnes. Et là c'est toujours le cas.

Le 'problème' dont traite ce film n'est pas l'adolescence, le sexe ou n'importe quelle autre chose du genre. Ce film parle, et critique même, avant tout cette sorte de parents trop stricts qui ruinent les vies de leurs enfants en pensant avoir choisi la bonne méthode.
Il y en a beaucoup qui pensent qu'enfermer leurs enfants à la maison est la meilleure des méthodes pour une bonne éducation. Pire encore, ils se décident (surtout la mère) à leur interdire les choses qu'ils aiment le plus...

La famille Lisbon compte 5 filles au total. La plus jeune d'entre elles rate son suicide, chose qui va avoir un effet plus ou moins positif sur le comportement des parents. Mais ce changement n'est que passager, car au moindre faux pas, les choses vont encore empirer...

8/10

Posté le 12 Février 2009

2 comments:

  1. Ce qui m'a étonné, pour ne pas dire choqué dans ce film, c'est le fait de parler d'un suicide d'adolescente dans une atmosphère aussi calme.tout semble éthérisé, au point où le spectateur lui-même devient anesthésié (ce qui est récurrent chez S.Coppola).alors toute sentence tragique n'est plus prise dans sa dimension terrible mais est bizarrement "relativisée".Et quand l'ainée ne rentre pas la nuit de la promo...on est bouche bée et se disant:"mais elle est dingue ou quoi? mais rentre!" :)
    Et une mention spéciale à la bande originale! "Playground love" d'Air épouse les scènes du film comme une seconde peau.c'est rare qu'une musique soit aussi bien faite pour un film.

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  2. J'aime ça aussi. Il y a certains films où quelque chose d'horrible se passe, ou est en train de se passer, alors que tout est calme... c'est un peu pour ça que j'aime les films de Bruno Dumont, ou encore Trouble Every Day. On te met malgré toi dans un autre état, une sorte d'anesthésie comme tu l'as dit. On est comme dans un rêve où le réveil est brutal de manière subtile.

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