Sunday, October 11, 2009

Passchendaele

Passchendaele (Paul Gross, 2008, Canada)



Un combattant canadien se retrouve dans son pays après avoir eu un "shellshock" suite aux combats pendant la Première Guerre Mondiale.

Ce film m'a paru intéressant pour plusieurs raisons : tout d'abord un film de guerre canadien, ce n'est pas très courant, et que ça parle de la Première Guerre mondiale, ça c'est encore plus rare même en général... mais malheureusement, j'ai eu droit à probablement le pire film de guerre que j'ai jamais vu (oui, encore pire que Pearl Harbor).

La première scène étant assez prometteuse, mais elle n'a pas duré plus que quelques minutes, le réalisateur, Paul Gross (également scénariste, co-producteur et acteur principal... il est aussi compositeur, mais il n'a rien fait pour ce film apparemment, dommage car il n'en a pas fait assez)... bref, le réalisateur était apparemment très pressé pour commencer sa masturbation romantico-héroïque encore plus repoussée que ce que nous proposent les films hollywoodiens...

J'ai dû attendre les deux tiers du film pour voir enfin la première vraie scène de combat, espérant du fond de mon coeur que les combats vont être bien faits, mais non... voilà que je vois l'acteur principal, ou plutôt le 'zéro' du film, se lançant, en plein milieu de bataille, de son camp vers celui des ennemis, pour sauver un gamin crucifié (et ligoté, par les fragments d'un obus... va comprendre comment, ça doit être LA chose la plus stupide qu'on puisse mettre dans un film), tout en esquivant des centaines de balles (sauf une !), pour voir ensuite les deux côtés stopper leurs tirs, l'ennemi le laisser prendre le gamin pour s'en aller tranquillement (avec un petit "YAAAA33333 !!!!!" quand il tombe par terre, épuisé, parce que s'écrier "YAAAA33333 !!!!!" donne une force surhumaine incroyable !)...

J'ai vraiment adoré aussi comment les explosions ne 'visaient' que des personnes en particulier, les faisant parfois disparaître en un clin d'oeil sans toucher ceux qui se trouvaient à leurs côtés, ou encore quand une explosion 'enlève' le bras de quelqu'un sans que celui-ci ne bouge de sa place... ah mais aussi quand un soldat meurt tout d'un coup sans raison, ça relève du génie... mais encore, la façon dont volent les soldats suite à une explosion (alors que dans d'autres circonstances, l'explosion se contente de 'piquer' une seule personne en particulier)...

La première partie du film, toute remplie de maturbation romantique sous fond de guerre à la Pearl Harbor, a TROP duré, quoique, en regardant ce qui se passe par la suite je ne sais plus vraiment s'il n'aurait pas mieux fait de continuer cette masturbation, car de la masturbation romantique ça peut passer, mais si on lui rajoute de la masturbation héroïque, ça devient trop, trop lourd.

Ah j'ai oublié de parler du soldat qui baise une femme alors qu'ils sont tout près d'un champs de bataile. Ca c'est quelque chose d'admirable.

Voilà ce qui arrive quand on a Pearl Harbor comme référence. Ca devenait tellement marrant des fois que je me dis que ce film marcherait très bien en tant que comédie.

1/10

Posté le 2 Janvier 2009

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